Le Dow Jones perd pour la troisième fois de son histoire plus de 1 000 points en intraday… et les deux occurrences précédentes remontent à la veille et à la séance de lundi !
L’indice vient de renouer avec les 24 700 (et même un peu en dessous à 24 680, soit -1 070 points), c’est-à-dire son plancher du 3 juin 2019. Nous voici revenu presque neuf mois en arrière en moins de neuf séances sur l’indice de référence des big caps américaines.
Cela semble inspirer Donald Trump, qui dénonce la psychose du coronavirus et le compare avec le bilan de la grippe cet hiver, laquelle a déjà fait 16 000 victimes (tout comme l’année dernière et tant d’autres auparavant). Une façon de moquer ceux qui s’alarment du danger du Covid-19… en oubliant de mettre en balance les effets économiques en cascade des mesures de confinement d’une pandémie contre laquelle n’existe aucun médicament ou aucun protocole médical considéré comme efficace à ce jour.
Trump se moque peut-être d’une potentielle contamination de ses concitoyens (qui de toutes façons meurent par dizaines de milliers d’une banale grippe certaines années, et ça ne fait même pas l’objet d’un entrefilet dans les médias) mais la chute du Dow Jones, ça le met vraiment hors de lui.
Pour l’anecdote, un chiffre a été publié à 16 heures, passé complètement inaperçu… et heureusement car il n’était pas bon : le PMI de Chicago chute de 49 vers 46, bien plus lourdement que prévu.
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