Après un « accord » sino-américain dont les marchés s’empressent de ne pas connaître les détails (c’est le mot « accord » qui compte, le reste, ça n’intéresse que les experts), la principale menace « disruptive » qui obscurcit vaguement l’opinion concerne la procédure d’empeachment de Donald Trump.
Selon les derniers échos recueillis auprès des membres des 2 partis du Congrès, Wall Street peut dormir sur ses deux oreilles : personne ne pense sérieusement que la tentative de destitution aboutira.
Les deux articles, approuvés vendredi par le comité judiciaire de la Chambre des Représentants accusent formellement Trump d’abus de pouvoir et d’entrave au Congrès.
Les Démocrates voteront probablement la destitution, ce qui ne fera pas trembler Donald Trump : le Sénat est dominé par les Républicains qui y disposent d’une majorité de 53 sur 100 sièges et selon Mitch Mc.Connell, membre du Parti républicain et sénateur du Kentucky, « il n’y a pas un seul Républicain susceptible de voter un des 2 articles de l’accusation adoptés par les Démocrates ».
Mais est-ce bien si sûr ?
Mitch Mc.Connell ne sous-estime t’il pas l’impopularité du Président qui a déjà viré avec pertes et fracas (avec force humiliation à la clé) plus de la moitié des personnes auxquelles il avait confié un portefeuille ministériel depuis son investiture ?