Volkswagen (DE0007664005) pourrait se prendre une gigantesque claque aux États-Unis, c’est à dire écoper d’une amende de 18 Mds$ – deux fois le montant de celle infligée à BNP-Paribas (FR0000131104 BNP) – pour avoir fait usage de dispositifs électroniques permettant de truquer les contrôles anti-pollution et faire apparaître artificiellement sa gamme de véhicules comme plus « écolo » que celle de ses concurrents.
L’amende encourue est seulement comparable à celle de 28 Mds$ infligée à Philip Morris (EPA: PM) en première instance en 2002… elle avait ensuite été réduite à 28 M$ par la Cour d’appel de Los Angeles (soit une division par… 1 000).
Volkswagen a reconnu les faits qui lui sont reprochés mais n’a tué personne : le groupe allemand sera donc condamné à la peine maximale… car aux États-Unis, tricher sur un taux de pollution à quelques décimales près, c’est pire que de vendre un poison cancérigène aux fumeurs.
Pourquoi 18 Mds$ ? Eh bien, tout simplement parce que « VW » peut payer une telle somme : elle correspond aux bénéfices de l’année, exactement comme BNP-Paribas, l’an passé.
Allez, hop, confisqué !