Bon, les chiffres économiques US, à la veille de la séance des « 4 sorcières », cela émeut autant Wall Street que l’indice des marées en Tasmanie… mais gardons-les dans un coin de notre mémoire pour « après », c’est-à-dire lundi prochain, avec l’entame de l’échéance avril (et oui, déjà), quand les opérateurs se retourneront pour évaluer le chemin parcouru depuis le 1er janvier.
En ce qui concerne le S&P500 (+0,1% à l’ouverture), l’indice tourne autour de +12,5%… et c’est la meilleure performance trimestrielle (toutes saisons confondues) depuis l’été 2009 (tandis que les taux longs testent des « plus bas » depuis 9 mois).
Cette modération des taux peut effectivement s’expliquer par une stabilité des prix à l’importation « hors énergie » au mois de février selon le Département du Travail.
Globalement, la hausse s’établit à +0,6% (hausse de 0,3% selon le consensus, les prix à l’importation aux États-Unis ont augmenté de 0,6% en février.
Symétriquement, les prix à l’exportation américains ont augmenté de 0,6% alors qu’ils n’étaient attendus qu’à +0,1% le mois dernier.
Le même Département américain du Travail annonce 6 000 nouveaux inscrits aux allocations chômage (à 229 000 au titre de la semaine close le 9 mars, chiffre un peu supérieur aux 225 000 inscriptions attendues.