Wall Street explose de +3,5% en préouverture (le Dow Jones affiche +950 points, soit presque +4%) alors que les bonnes nouvelles s’enchaînent : après la FED qui va refinancer directement les entreprises en rachetant leurs émissions obligataires -les mieux notées comme les plus pourries, c’est désormais la FED qui fixe les prix- voici que l’optimisme général est porté par une toute nouvelle rumeur de découverte d’un traitement anti-Covid anti-inflammatoire à base de stéroïdes.
Il est jugé « très excitant » par Scott Gottlieb (ex-membre du directoire de la FDA)… qui précise que la molécule en question est déjà connue et tempère brièvement en évoquant la nécessité de test plus poussés, car il ne s’agit que de résultats positifs préliminaires et que cela ne fonctionne pas à 100%.
La liste des annonces de « vaccin » par des labos, de « traitement prometteur » (Remdésivir) disponibles « bientôt » (sous 9 mois en fait) est longue : à chaque fois, il s’avère que ce sont de simples « espoirs » gonflés à l’hélium des services de com’ des labos.
Le traitement à base de stéroïdes empêcherait les complications très sévères (ce qui concerne un faible pourcentage des cas, pas plus de 5% en fait), pas la contamination… mais une nouvelle fois, Wall Street réagit comme si le coronavirus allait être éradiqué alors que seuls 5% des patients seront potentiellement concernés… si le traitement fait ses preuves.