Wall Street semble retenir son souffle à quelques minutes du début de la conférence de presse conjointe Trump/Poutine.
Aucune tendance, pas le moindre écart décelable sur les indices américains au bout d’une heure de cotation : c’est assez inhabituel.
Les optimistes considéreront que c’est encourageant de voir les actions américaines tenir leurs gains après avoir fortement progressé la semaine dernière (+2,8% pour le Dow Jones, +1,8% pour le Nasdaq et une nouvelle rafale de records absolus à la clé).
Indifférence aux menaces de guerre commerciale
Les investisseurs font de nouveau l’impasse sur le durcissement de ton de Donald Trump dans le cadre de la guerre commerciale sino-américaine, au nom de la conviction que plus il fait monter les enchères, plus il se ménage de marges de négociations et s’abstiendra de mettre à exécution ses menaces.
Les chiffres du jour sont ignorés mais pour l’anecdote, l’indice Empire State de la FED de New York est ressorti légèrement supérieur aux attentes, à 22,6 contre 21 anticipé.
Les ventes de détail aux Etats-Unis sont en tout point conformes aux attentes, à +0,5% en données brutes et à +0,4% hors automobile.
Les résultats légèrement supérieurs aux attentes de Bank of America (hausse des recettes de l’activité crédit) ne constituent pas davantage un market mover en ce lundi.
Inflation : faut-il redouter une contamination des PPI vers les CPI ?