La série noire se poursuit pour WeWork après avoir défrayé la chronique avec une succession de déboires assez surréalistes – une division par 10 de sa valeur boursière virtuelle, le renoncement à une introduction en Bourse, la prise de contrôle par le holding japonais SoftBank et l’injection en urgence de 4,5 Mds$ de capitaux sous forme d’emprunt.
Les mauvaises nouvelles continuent d’affluer avec du « prévisible »: WeWork a perdu 1,25 Md$ au 3e trimestre, la plus lourde gamelle financière de son histoire… mais également de l’imprévu et « du lourd » puisque la ville de New York réclame un arriéré fiscal de 600 M$ (WeWork gère 44 sites de coworking haut de gamme à Manhattan).
Ceci proviendrait de sommes non versées au Fisc américain alors que WeWork consent des mois de gratuité (donc pas de revenus, mais des biens néanmoins taxables en tant que propriétaire) pour appâter les clients.
Les spécialistes craignent que le même genre de mésaventure leur pende au nez dans l’Etat de Washington ou en Californie où WeWork exploite une centaine d’autres complexes immobiliers.
https://agorapub-labourseauquotidien.pf6001.wpserveur.net/ipo-wall-street-wework-jette-eponge/