Il y a une semaine très exactement, le CAC atteignait notre l’objectif de baisse, à 4 600 points.Ces 4 600 points apparaissaient comme un support majeur, aussi bien sur les cadrages graphiques de court que de long-terme.
Encore une fois, vous allez comprendre l’importance d’avoir un cadrage graphique propre : c’est à partir de ce support des 4 600 points que le CAC40 a violemment et fortement rebondit, comme nous l’avions anticipé : « Techniquement, nous devrions assister maintenant à un rebond très violent au moins à court terme », vous disais-je la semaine dernière.
Eh bien… à 5 000 points aujourd’hui, on peut dire que rebond, il y a eu (quasiment 9% en ligne droite).
Le CAC40 est venu, en fin de semaine, toucher la résistance des 4 930 points.
A partir de là, c’est l’eurogroupe qui a, ce matin, permis au rebond de se poursuivre : nos experts et têtes-pensantes ont buché sur le dossier grec, pour finalement annosncer, ce matin, in extremis, après quelques nuits blanches et journées noires, qu’ils s’étaient entendu pour un troisième plan de sauvetage de la Grèce. Whouahou. Impressionnant. Reste à savoir dans quel cadre et quelles en seront les modalités… mais tout le monde semble d’accord sur ce point.
Du coup, les marchés respirent, et s’envolent sur cette nouvelle. C’est ce qui nous a donné cette nouvelle impulsion, ce matin, qu’il était évidemment impossible de prévoir vendredi. Dans ce genre de contexte géopolitique ultra tendu et instable, l’analyse technique ne permettra pas de « prévoir » quoi que ce soit. Elle permet de cadrer et de préparer différents scénarios possibles afin de savoir quand et comment réagir au plus vite, selon la situation qui s’en dégage.
Alors, à présent, pour faire simple et rapide :
L’objectif de comblement du gap à la hausse (zone des 5 000 points) est donc touché ce matin.
Mais il faut absolument garder vos warnings en alerte car nul ne sait si nous n’allons pas encore assister à un revirement de situation en fonction des modalités d’aide. Je ne peux pas vous en dire plus pour l’instant : c’est encore et toujours l’incertitude, même si aujourd’hui les marchés voient le bon côté des choses.
Je reviens vers vous très rapidement.