Les marchés financiers faisaient grise mine ce matin (le CAC40 effectuant une incursion sous 4500), mais il a suffi d’une « rumeur » pour restaurer un plein soleil sur les places boursières (Paris reprenant 50 points en 90 minutes) et le compartiment obligataire.
La BCE pourrait ramasser en priorité des bons du Trésor italiens (alias les BTP) – dès lundi matin et pour une durée limitée – si la réforme constitutionnelle de Matteo Renzi était rejetée, ce qui constituerait surtout un « vote sanction » et bloquerait également la réforme bancaire.
Le vice-président de la chambre des députés italien, Luigi di Maio, fer de lance du mouvement « 5 étoiles » à l’assemblée, saisirait cette occasion pour proposer un référendum sur la sortie de la zone euro de l’Italie (en espérant que d’autres pays suivraient cette initiative).
Luigi di Maio martèle depuis des mois « qu’il n’y a qu’un seul pays, l’Allemagne, qui bénéficie de l’euro, tandis que les autres prétendent simplement qu’ils ne subissent pas de dommages ».
« Nous (l’Italie) avons déjà perdu 25 % de notre richesse nationale en 15 ans : les citoyens décideront eux-mêmes du sort de l’euro ».
Un vote allant dans ce sens constituerait un séisme qui ravalerait le « Brexit » au rang de simple péripétie !