La première stat du jour vient d’être dévoilée à 15h00 aux Etats-Unis. L’indice S&P Case-Shiller de juillet qui recense l’évolution des prix immobiliers dans les 20 plus importantes agglomérations américaines a augmenté de 0,3% (en séquentiel) après +0,1% en juin.
« La bulle immobilière est toujours bien vivante » s’empressent de titrer les sites financiers on line et nous serions tentés a priori de nous ranger à leurs arguments.
Le S&P Case-Shiller progresse en effet de +5,9% sur 12 mois contre +5,8% en juin.
Mais il s’agit d’une moyenne et le marché immobilier est littéralement incandescent à Seattle avec +13,5%.
L’autre métropole de la côte Nord-Ouest, la capitale de l’Oregon, Portland, affiche +7,6%.
Et les acheteurs qui font flamber les prix, vous l’avez deviné, sont les Chinois.
Et comme les Chinois adorent jouer – ce n’est pas une image d’Epinal – devinez quelle ville monte sur la troisième marche du podium des plus fortes hausses ?
Eh oui, Las Vegas avec une hausse de +7,4% sur 1 an et qui enregistre son 7e mois consécutif de flambée de l’immobilier.
Il manque cependant encore +30% de hausse par rapport au pic de 2006 à Las Vegas… en revanche pour Portland et Seattle, les sommets de 2007 sont littéralement pulvérisés !
Sinon, San Diego, San Francisco (Californie) figurent toujours en bonne place avec +7%, ce sont également de villes où les acheteurs étrangers (et chinois) sont particulièrement actifs et disposent de budgets no limit.
L’immobilier US témoigne de signaux de surévaluation inquiétants