Ce dimanche 28 octobre fut une journée faste pour Donald Trump : le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro qu’il a soutenu avec ferveur (de même que la plupart des firmes américaines implantées au Brésil) a été élu presque triomphalement avec 55,5% des voix, tandis qu’en Allemagne, Angela Merkel (qu’il déteste) a vu sa formation (la CDU) connaître une nouvelle – lourde – défaite ce week-end dans le land de Hesse.
Elle n’a recueilli que 27,2% des suffrages dans cette région autrefois place forte des chrétiens-démocrates (ils subissent une chute historique de 30% en 5 ans). Et la formation alliée, le SPD, s’effondre à 19,6 % et finit ex-aequo avec les Verts.
La Bourse de São Paulo exulte
Angela Merkel annonce qu’elle renonce à briguer la présidence de son parti, cela retentit comme la fin de sa carrière politique.
Ce qui semble réjouir la Bourse de Francfort (+1,8%), mais c’est un feu d’artifice haussier est attendu à la bourse de São Paulo avec un gain de 11% anticipé en préouverture, ce qui constituera la hausse de la décennie (Bolsonaro a promis de réduire le déficit de 20% en privatisant à tour de bras).
Fait sans précédent, non seulement les milieux d’affaires exultent mais certaines unités de l’armée, rompant avec leur obligation de neutralité, ont défilé dans une banlieue de Rio pour fêter la victoire de l’ex-capitaine… qui se souvient avec nostalgie du « temps de la junte ».