Vous aviez été bluffés par l’introduction de Snowflake (plateforme de gestion de « data » et de mise en relation d’utilisateurs) et ses multiples intergalactiques ?
Apprêtez-vous à être stupéfaits par l’IPO de DoorDash, un spécialiste des livraisons de repas de restaurant vers le domicile (c’est un concurrent de Grubhub, Uber-Eats, Deliveroo) créé à New York en 2015, mais qui a rapidement conquis la Silicon Valley. DoorDash s’est imposé comme le n°1 aux États-Unis et prétend assurer 45% de toutes les commandes et livraisons de nourriture aux États-Unis
C’est désormais le premier utilisateur (et non pas « employeur ») des petits boulots aux États-Unis, s’appuyant sur 200 000 « dashers » qui n’ont droit à aucun des avantages associés à un emploi salarié régulier.
A quelques minutes de sa 1ère cotation, le titre proposé à 102$ (pour 45 Mds$ de capitalisation théorique) se négociait autour de 150$, soit environ 67Mds$, soit plus de 67 fois son chiffre d’affaires 2019 et 40 fois le chiffre d’affaires estimé en haut de fourchette en 2020.
La seule « valeur » de DoorDash réside dans l’efficacité de son logiciel de gestion des « dashers » qui permet l’optimisation des courses et des délais réduits : le titre serait valorisé l’équivalent de 6 fois Renault ou l’équivalent de 1,3 fois Volkswagen !