Le 17 mai dernier, Euronext annonçait le lancement de plusieurs mesures dites « innovantes » pour faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises au marché.
Depuis lundi, les noms de ses deux marchés dédiés aux mid et small ont donc changé. Alternext s’appelle désormais Euronext Growth et le Marché Libre est devenu Euronext Access. Ce dernier sera par ailleurs doté d’un nouveau compartiment, Euronext Access+, destiné aux start-ups et PME en croissance – les titres des sociétés qui l’intègreront bénéficieront d’un accompagnement et d’une visibilité soutenus. Le rôle des intermédiaires financiers sera également renforcé afin d’accompagner au mieux et dans la durée les PME éligibles à la cote – via notamment l’organisation de rencontres avec les investisseurs – avant qu’elles ne rejoignent par la suite, et en toute logique, l’un des marchés Euronext.
Tout cela va dans le bon sens, c’est sûr.
Néanmoins, je déplore le fait que le rôle des analystes financiers ait été éludé… Si la démarche est louable, il est contreproductif de chercher à dynamiser nos petites et moyennes entreprises sans le concours d’un suivi digne de ce nom. Et on sait bien que les PME échappent aux radars des analystes, faute d’avoir une taille intéressante à leurs yeux… Évidemment, les tarifs des brokers et cabinets d’analyse sont bien trop chers pour les petites sociétés. Une entreprise à la capitalisation inférieure à 100 M€, peu liquide et qui n’envisage pas de lever de fonds… n’intéresse pas grand monde. Trop peu d’argent à gagner à en assurer le suivi !
Donc sans analyses et sans suivis de la part des brokers… comment les sociétés vont-elles réussir à attirer les investisseurs ? Si les gérants aiment volontiers rencontrer le management, ils aiment tout autant avoir des analyses financières fouillées sous la main avant de se décider à investir ou non.
Reste donc à trouver des solutions pour pallier cela. Je pense notamment à la recherche indépendante mais elle manque cruellement de subventions… Les autorités de marché pourraient peut-être y remédier ? Après tout, cela ne me choquerait pas de voir Euronext soutenir ce genre d’initiatives. Ce serait un vrai booster pour les small.
Remarquez, ce n’est pas pour me déplaire car je suis désormais un des seuls sur le créneau des small caps, ce qui me permet d’avoir des relations privilégiées avec elles et de vous en dévoiler quelques secrets… comme celui-ci par exemple.
« En 1987, Un vétéran de la Bourse m’a révélé LE secret qui pourrait changer la vie de milliers de retraités, présents et futurs…Il l’appelait : |