Juste 6 mois après que General Motors ait jeté l’éponge en Russie, fermant son usine de Saint-Pétersbourg et suspendant totalement les ventes de véhicules de sa filiale Opel, c’est au tour de Ford Motor d’annoncer son retrait… du Japon et de l’Indonésie.
Mais Ford poursuit sa production vaille que vaille à Saint-Pétersbourg, malgré la multiplication des mesures de chômage technique et un marché difficile. Il semblerait donc qu’au Japon et en Indonésie, ce soit encore plus difficile !
Il faut relativiser, Ford – j’ai pu le constater – ne vend pas beaucoup au Japon et se trouve fortement concurrencé par les constructeurs japonais en Indonésie. Cherchez une Ford dans les rues de Djakarta ou celles de Denpasar à Bali, c’est comme guetter le passage d’une Tesla à Guéret dans la Creuse.
Est-ce un problème de gamme ? Les Japonais achètent des petites citadines compactes ou des allemandes pour le prestige… pas des Cadillac. Les indonésiens aisés sont friands de 4X4, mais ils achètent indien, coréen ou japonais. Ford va donc arrêter dans ces deux pays… et pas qu’à moitié !
Fermeture des usines au japon et fermeture de l’ensemble des concessionnaires Ford, arrêt de l’importation et la vente de véhicules Ford et Lincoln (et cela vaut également pour l’Indonésie). Cela signifie-t-il que Ford n’est absolument pas convaincu du potentiel de croissance de ces deux pays… alors que pour la Russie, passé le plus dur des sanctions économiques, il y a de l’espoir ?