La banque centrale chinoise vient d’injecter 64 Mds$ en pure perte : les Bourses chinoises s’effondrent de -6,5% (Shanghai) à -7% (Shenzhen)… et les planchers du 18 janvier volent en éclats.
Le sol se dérobe sous les pieds des investisseurs avec la cassure de la moyenne mobile à 100 semaines sur le SSE (2 850 points) qui ouvre le chemin d’une correction vers 2 400 points.
En ce qui concerne les causes, évoquer la chute du pétrole, c’est un peu le serpent qui se mord la queue puisque la baisse du baril est partiellement imputée au ralentissement de l’économie chinoise.
Ce qui semble avoir servi de catalyseur ce mardi matin, c’est le constat que l’argent injecté par Pékin ne va plus directement s’investir dans le casino boursier qui suscite beaucoup de méfiance.
Et le casino boursier chinois va être très gourmand en capitaux cette semaine avec pas moins de 7 introductions… qui tombent au plus mauvais moment car plus personne de sensé ne voudrait miser un yuan sur 6,8% de croissance en Chine.
La proximité du nouvel an chinois provoque traditionnellement des dégagements de précaution et des ventes destinées à libérer des liquidités pour financer les festivités et les cadeaux qui sont échangés durant cette période… où l’économie locale s’arrête pratiquement de fonctionner.