Le fait marquant de ce début de semaine, c’est évidemment l’adoption de la fameuse réforme fiscale de Donald Trump. Après certaines hésitations, l’aval du Sénat US est accueilli dans une sorte de quasi-euphorie sur la plupart des marchés, notamment américains. La plupart, mais pas tous, comme nous allons le voir.
Vous le savez depuis le temps, cette perspective de baisse d’impôts a en grande (totale ?) partie été à l’origine du rally de Wall Street depuis l’élection de Trump. Les marchés vont-ils se mettre à vendre la nouvelle une fois le package fiscal entériné ?
Et inutile de vous dire que les raisons que pourrait trouver Wall Street pour se retourner sont nombreuses.
D’une part, les « affaires » entourant Donald Trump. Il y a plus de risques de mauvaises surprises dans les semaines à venir que de bonnes. Vendredi dernier en toute fin de séance européenne par exemple, les révélations de Michael Flynn ont fait chuter Wall Street de 1,2% en séance.
D’autre part, le niveau de valorisations des GAFA semble… vraiment problématique. Quel potentiel de hausse leur reste-t-il ? Ce n’est certainement pas la réforme fiscale de Trump qui sera un catalyseur de hausse pour ces titres. Les GAFA, expertes en optimisation fiscales, ne payent même pas le minimum imposable sur le sol américain.
Quelles pourraient être les raisons de hausse ? Certes, jamais une poignée d’entreprises n’a pesé si lourd, que ce soit dans l’économie, dans nos vies quotidiennes, ou sur les marchés – à partir de là, tout est imaginable. Mais « raisonnablement », d’un point de vue boursier, la hausse ne peut être éternelle en ligne droite. Mercredi dernier, les GAFA ont d’ailleurs brutalement chuté. Si on avait déjà eu quelques coups de semonces dans l’année, on se demande à chaque fois si « cette fois n’est pas la bonne ».
Car quand vous regardez les graphiques, on voit bien qu’il en faudrait très peu pour faire basculer certains secteurs. Regardez par exemples les biotechs US.
Le NBI (Nasdaq Biotech Index) a chuté depuis la mi-octobre, passant d’environ 3 600 points à 3 160. -12% en 6 semaines, cela commence à être une belle consolidation.
Pour autant, la question est de savoir si nous sommes en zone d’achat au sein d’un canal ascendant (bleuté)… ou si le NBI a construit une structure en drapeau ascendant ? L’entrée dans la figure ayant été réalisée dans la baisse, la sortie serait baissière.
Cela me fait assez penser au trade que nous avons réalisé sur le CAC40 jeudi dernier.
▶ +33% de gain en 24 heures sur le CAC40
Jeudi matin, même si le CAC40 était encore soutenu par la bonne orientation des financières à Wall Street, l’indice avait laissé une mèche haute d’essoufflement la veille. J’ai alors conseillé un achat de put pour parier sur la baisse du CAC40 (nous avons acheté très simplement un turbo put à effet de levier depuis le compte-titres).
Le lendemain matin, à 11h00, mon objectif des 5 300 points était atteint. J’ai aussitôt envoyé un e-mail à mes abonnés pour leur dire d’encaisser la moitié de nos gains ici (+33%) et de conserver le solde en « stop zéro » (c’est-à-dire que nous avons placé le stop sur notre niveau d’achat afin d’éliminer tout risque). Nous avons débouclé le solde dans l’après-midi, puisque le CAC40 a commencé à rebondir.
▶ Bientôt un coup à faire sur le Nasdaq
Vous voyez, c’est exactement ce genre de stratégie qui est intéressante à jouer en ce moment. Des prises de position pour jouer des accélérations ou des retournement rapides sur certains actifs et hop, quand vous avez vos gains, vous sortez. En réalité, c’est assez simple et surtout rapide quand vous vous positionnez sur des produits à effet de levier (j’utilise des turbos dans mon service). Si vous voulez plus d’info sur mes conseils, je vous laisse consulter cette page.
Alors quand vous regardez la configuration du Nasdaq… je pense qu’il va y avoir bientôt un coup à faire. L’indice évolue très proche de la résistance du canal haussier de moyen terme (rectangle noir) : difficile d’y voir une zone d’achat.
Je penche plutôt pour me positionner à la vente, comme nous l’avons fait la semaine dernière sur le CAC40 dans Agora Trading. Rejoignez nous !