La Grèce va probablement être autorisée à survivre quelques mois de plus au sein de la zone Euro avec un « accord » qui évitera le constat d’un défaut… Voilà le scénario que jouent les marchés ce lundi.
Pendant ce temps, la BCE a engagé 120 Mds€, au bas mot, pour soutenir les banques grecques… de l’argent qu’elle ne reverra jamais. Donc, puisque 120 Mds€ vont disparaître, la BCE devra les imprimer tout en essayant de convaincre les Européens que l’inévitable restructuration de la dette grecque va devoir être pris en charge par les contribuables.
Indirectement bien-sûr : cela s’opèrera à travers le refinancement d’une dette des 18 pays (hors Grèce) alourdie de 250 à 300 Mds€… dont la France assumera 20% et l’Allemagne 25%.
Une façon de supporter cette surcharge sera de réclamer d’avantage d’économies de la part des États membres, donc moins de dépenses sociales, soit exactement ce qui est exigé de la Grèce !
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