Le saoudien Khalid al-Falih vient de mettre le feu aux prix pétroliers… et aux indices boursiers
Le ministre de l’Energie de l’Arabie saoudite Khalid al-Falih vient de mettre le feu aux prix pétroliers depuis Istambul (où se tient une nouvelle réunion informelle de l’OPEP) en déclarant que « le scénario d’un prix du brut rejoignant les 60 $ le baril n’était pas impensable ».
Le marché interprète immédiatement ces propos comme un signe de possible compromis entre pays producteurs OPEP et la Russie pour mettre fin à une période de surproduction et de saturation du marché afin de soutenir le prix du pétrole, l’Arabie saoudite ayant notamment besoin d’un baril à 65 $ pour équilibrer son budget, devenu déficitaire de 100 Mds$ par an.
Nous n’en sommes qu’au stade des petites phrases, mais cela suffit à propulser les valeurs pétrolières aux avant postes et Total ou Technip dopent le CAC40 (+2% en moyenne) tandis que Vallourec et CGG (+5 à +6%) dominent outrageusement le classement du SBF-120 avec 2 longueurs d’avance.