Le FMI revoit ses prévisions de croissance mondiale à la baisse pour 2018 et 2019, à 3,7% au lieu de 3,9%.
Cela s’expliquerait principalement par un ralentissement de 6,6% à seulement 6,2% en Chine en 2019. La cause principale se trouve du côté du risque de guerre économique (surtaxations réciproques, boycott de certains produits…).
La croissance française à nouveau en recul
La France ne sera pas épargnée, avec un PIB réduit à 1,6% en 2018 et 2019, contre respectivement 1,8% et 1,7% prévus en juillet dernier.
Cela peut apparaître bénin mais souvenons nous que ce même FMI prévoyait +2,1% et +2% respectivement lors de l’estimation d’avril.
L’inconnue allemande
En ce qui concerne l’Allemagne, le suspense est total car outre le ralentissement de la production industrielle en juillet/août, le modèle germanique tourné vers les exportations est à risque.
La balance commerciale allemande a présenté un excédent de 18,3 Mds€ en août : insupportable pour Donald Trump. Le président américain a déjà menacé de s’attaquer au problème, lequel concerne également les partenaires européens.
Notons que l’Italie présente le plus gros solde négatif intra-européen par rapport à l’Allemagne : le rendement des BTP bondit vers 3,68% contre 3,57% lundi… et le spread vis à vis des Bunds flirte avec les 300 points (+291 ce matin). Du jamais vu depuis 2012 : la situation devient explosive. Une intervention de la BCE semble imminente.
Salvini mitraille Bruxelles… et les agences de notation disposent de la bombe à neutron