Un train peut en cacher un autre et c’est le dernier qui parle qui a raison
Donc c’est le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, (un des nouveaux venus de la saison 2016/2017) qui impose sa vision et rassure Wall Street au moment où les indices américains menaçaient de partir en vrille.
Neel Kashkari est de l’avis qu’il « ne semble pas être une énorme urgence à faire quoi que ce soit de façon urgente dans la mesure où l’inflation semble plafonner vers +1,6% ».
Denis Lockhart (Fed d’Atlanta) défendait ce midi l’opinion inverse
Selon Denis Lockhart, « les dernières données disponibles dans sa région atteste de la solidité du marché de l’emploi et d’une trajectoire de l’inflation qui tend à se rapprocher de l’objectif des 2% de la Fed en 2017 ».
Ce n’était que le 4e avis concordant en une semaine… Les marchés commençaient à se lasser, alors ils préfèrent se laisser bercer par le discours plus colombe de Neel Kashkari.
A moins que les vendeurs à découvert réduisent la voilure sur le constat que la cassure des 4400 sur le CAC40 ou des 2980 sur l’Euro-Stoxx ne sera pas pour aujourd’hui. Mieux vaut reprendre un peu d’élan à la hausse pour mieux enfoncer les supports ultérieurement ?