Le baril de WTI demeure ancré autour des 20$ à New York, malgré les annonces de Conoco Phillips, un des leaders de l’extraction de « shale oil » par fracking, qui vient d’annoncer une forte baisse de ses investissement et d’une réduction massive – donc des licenciements – de toutes ses équipes travaillant sur les puits de pétrole de type « shale ».
Le nombre global de puits en exploitation dans le « shale » serait d’ores et déjà tombé à un peu plus de 500 sur le territoire américain (essentiellement Texas « Permien/Eagle Ford » et North Dakota « Bakken ») contre 2.000 en 2012 et 1.200 en 2018 : il s’agit donc d’une division par quatre en 8 ans, le prix du baril de WTI ayant quant à lui été divisé par plus de 5 depuis 2014.
Beaucoup d’autres exploitants ont déjà – ou vont – réduire leur production, d’autant que les capacités de stockage sont à saturation et que transporter ce pétrole non raffiné coûte cher.