C’est à une croissance de 4,1% pour le second trimestre que s’attend le Département du commerce américain (du moins d’après une première estimation)… rien que de très banal et de très attendu après les 2,2% du premier trimestre (en réalité, la croissance du PIB a doublé car l’estimation du premier trimestre a été rehaussée de 0,2 points, partant de 2%).
Les marchés illustrent magnifiquement le phénomène du fait accompli, avec des futures sur les indices américains figés autour du niveau d’équilibre et des T-Bonds américains qui se dégradent de façon imperceptible, vers 2,97% pour le 10 ans et 2,678% sur le 2 ans.
La dette moteur de la croissance
Les permabulls exultent, tout comme Donald Trump, face à l’énorme succès de sa réforme fiscale… en oubliant de préciser qu’il a fallu creuser les déficits américains dans des proportions abyssales pour obtenir ce brillant résultat.
Tant que les taux ne montent pas à due proportion, tout va bien… mais ce miracle ne va pas pas durer éternellement !
La croissance française atteint à peine le tiers de celle des Etats-Unis au deuxième trimestre