Les taux américains battent des records, qu’il s’agisse de maturités courtes ou plus longues. Le T-Bond à 10 ans grimpe en effet soudainement de 9 points de base à 3,065%, pulvérisant le précédent « pic » des 3,035% du 25 avril dernier. Ce mouvement est difficile à expliquer, rien ne le justifiant dans les statistiques du jour.
Le fait est qu’il dépasse allègrement le pic des 3,041% de fin décembre 2013 pour s’inscrire à un plus haut depuis juillet 2011.
L’autre référence très suivie depuis le début de l’année est le « 2 ans », qui surpasse lui aussi ses plus hauts annuels à 2,57% (+3 points), le « 3 mois » affichant pour sa part 1,92%, contre 1,899%.
Ceci signifie tout simplement que les taux courts deviennent plus rémunérateurs que les valeurs qui composent le S&P500, mais cet état de fait n’empêchera pas les commentateurs de continuer de vanter le rendement des actions, les résultats records du premier trimestre 2018 ou encore les « buybacks » par centaines de milliards…
Enfin un signe positif du côté du commerce extérieur américain en février ? Pas si sûr !