Les marchés se sont peut-être fait peur pour rien : alors que plus de la moitié des entreprises constituant le S&P500 ont désormais dévoilé leurs résultats du premier trimestre 2018, elles sont presque 80% (entre 77 et 78%) à avoir publié des bénéfices supérieurs au consensus des analystes.
Chaque semaine qui passe (depuis le 8 avril) témoigne que les attentes compilées par le cabinet FactSet étaient bien trop « conservatrices » (pessimistes) puisque la contraction des profits constatée n’est que de -2,3%, loin des -3,9% encore redoutés une semaine auparavant.
Mais nous attirons votre attention sur la publication de marges « meilleures que prévues », alors que les chiffre d’affaires sont bel et bien aussi médiocres qu’attendu.
Et nous devons avouer que cette embellie sur les « marges » est assez surprenante en pleine période de guerre des tarifs douaniers sino-américaine.
La seule chose qui ait véritablement accéléré au premier trimestre, ce sont les « buybacks » (rachats de titres), sinon, quelque chose nous échappe… mais nous ne sommes pas les seuls !