« Même pas peur », répond Wall Street face aux menaces chinoises

La chute des indices américains à l’ouverture n’a heureusement rien « d’effrayant » et si le Dow Jones perd 300 points, cela ne représente en fait qu’un recul de 1,2% de l’indice… et comme ni le S&P500 ni le Nasdaq ne perdent guère plus de 1% après 10 minutes de cotation, nous sommes loin du market sell-off tel que nous l’avons vécu en Asie, avec notamment -3% à Hong Kong, -3,8% à Shanghai et un vertigineux -5,75% à la bourse de Shenzhen (où sont cotées beaucoup de valeurs exportatrices chinoises).

Le baromètre du stress décolle

Le VIX a fait une embardée de quasiment +20% (vers 14,7) dès les premiers échanges, avant de rétrograder très rapidement vers 14… mais que l’on ne s’y trompe pas : le Dow Jones aligne sa sixième séance de baisse consécutive et la tendance haussière a du plomb dans l’aile.

Et les investisseurs qui ne jurent que par le Nasdaq et la toute puissance de Fangman ont peut être tort de prendre à la légère le dernier avertissement de Pékin ce matin même. Le message peut se résumer ainsi : « Nous ne sommes pas à court de munitions » (pour répliquer aux Etats-Unis, et cela ne concerne pas que les valeurs industrielles du Dow).

Petit rappel : la Chine représente 15% de l’activité des entreprises du S&P500 classées techno, et 5% de l’activité des firmes américaines en général.

La guerre commerciale des Etats-Unis contre la Chine risque de déboucher sur un conflit armé