Wall Street corrige de -0,65% à -0,8% dès les premiers échanges au lendemain d’une hausse funiculaire dont tout trahissait le caractère algorithmique et savamment « orchestré ».
Quelques amateurs de statistiques faisaient observer qu’une progression supérieure à 2% un mardi était devenue extrêmement rare depuis 2010. En revanche, le phénomène s’avère fréquent à 48 heures de la séance des « 3 sorcières » : les « sherpas » auraient donc devancé l’appel de 24 heures, peut-être parce que le terrain à reprendre pour limiter la casse sur l’échéance d’octobre est le plus considérable depuis la mi-février.
Les statistiques mettent un coup d’arrêt à la hausse de la veille
Contrairement à mardi, les chiffres du jour ne sont pas enthousiasmants (seul le rapport Jolt sur les emplois disponibles était en réalité de bonne facture : il avait été littéralement monté en épingle pour expliquer la hausse de mardi). Les mises en chantier de logements neufs ont en effet reculé de 5,3% en données CVS (corrigées des variations saisonnières) au mois de septembre et les dépôts de permis de construire (censés préfigurer l’activité du secteur immobilier), se contractent de 0,6%, à 1,241 million.
Cela peut paraître bénin mais cela déjoue le consensus qui tablait le mois dernier sur un rebond de 3%, à 1,280 million… et entérine une contraction de 1% en rythme annuel, une inversion qui semble traduire plus tôt que prévu l’impact de la hausse de la hausse des taux sur les prêts hypothécaires.
Des taux à 3,5% ? Même pas le commencement d’un problème pour Wall Street !