A peine le temps de vous dire que le pétrole pourrait être l’un des catalyseurs du fameux adage boursier évoqué dans le titre de cet article que les marchés décrochent ! Le CAC40, qui cédait un peu plus de 2 % peu après l’ouverture hier, a finalement clôturé en repli de près de 1,2 % et reste nettement en dessous des 5 500 points au moment où j’écris ces lignes. Les investisseurs se sont émus du regain de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, avec un Donald Trump pour le moins menaçant face à une évolution des pourparlers trop lente à son goût.
Si les équipementiers automobiles ont été particulièrement malmenés à la suite de cette nouvelle colère présidentielle (Valeo, Plastic Omnium et Faurecia ont dévissé de respectivement 4, 4,5 et 5%), on ne va pas s’en plaindre puisqu’avec un baril de Brent retombé sous les 69$ hier matin, mes abonnés à SMS Cash Alert ont encaissé plus 30% de nouvelles plus-values cumulées sur nos put Brent et CAC.
D’une manière plus générale, le repli du CAC40 hier est une nouvelle illustration d’une autre célèbre maxime boursière : « Les marchés prennent l’escalier pour monter et l’ascenseur pour descendre. » Car après une semaine « flat » et sans réelle impulsion, l’ouverture en baisse d’hier matin a, à elle seule, effacé la hausse de la dernière quinzaine d’avril.
Afin de mieux illustrer mon propos, j’ai mis en lumière sur le graphique journalier du CAC GR (qui comme vous le savez certainement intègre les dividendes, ce qui est d’actualité vu la période) ci-dessous l’ensemble des put que j’ai recommandés à mes abonnés depuis environ trois mois (flèches rouges + rectangles bleu clairs).
Le comportement du Bund est riche en enseignements
Dans ce contexte, un indicateur ne ment pas : il s’agit du Bund. Regardez plutôt mon graphique ci-après sur le contrat refuge allemand :
Que l’on parle des 7 et 8 février (où nous avions pris en simultané deux put sur S&P 500/Dow qui ont chacun rapporté 10% à mes abonnés en très peu de temps), du 5 mars (avec deux put CAC et Nasdaq pris et une plus-value de 25 % à la clef), du 15 mars (avec un put CAC à l’origine d’un autre gain de 25%), du 9 avril dernier ou encore du repli d’hier après le « coup de pression » de Donald Trump, des consolidations voire des corrections ont à chaque fois suivi sur les indices.
Je vous avoue être assez friand de ces cohérences et corrélations statistiques, lesquelles illustrent bien certains aspects de mon approche. En l’occurrence, dans tous les cas, tout s’est fait en l’espace de quelques heures ou de quelques séances tout au plus.
Personnellement, j’aime bien l’ascenseur. Vu le niveau des marchés, mon petit doigt me dit de surcroît que l’escalier risque de ne pas être très tendance dans les prochaines semaines…
1 commentaire
Bonjour Mathieu,
Voici une hagiographie et un beau message publicitaire,
fort délicatement martelé,
pour votre service d’alertes SMS…. Respect ✨