L’été n’aura pas apporté de véritables bouleversements sur les marchés. La hausse de l’EURUSD, largement anticipée ici même, aura été le principal catalyseur des ces dernières semaines.
▶ La politique monétaire en échec
La raison est simple.
D’un côté, les anticipations (et promesses) de hausses de taux de la Fed étaient complètement irréalistes. Jim Rickards l’a d’ailleurs maintes fois analysé et anticipait très tôt un recul de la Fed quant à ses velléités de rigueur monétaire (voir ses analyses ici, ici et ici).
De l’autre côté, la BCE est au pied du mur et ne peut plus aller plus loin sans provoquer l’implosion de la zone euro.
Dans les deux cas, on a l’illustration de l’impuissance complète des banques centrales à sortir dignement des mesures prises jusque-là. Et le silence de Draghi et de Yellen à Jackson Hole sur leur politique monétaire n’a fait qu’amplifier les craintes.
Comme je l’ai déjà expliqué, tant que la banque centrale parvient à donner de la visibilité, les marchés apprécient. Mais le brouillard s’épaissit autour de la Fed et de la BCE et les marchés ne retrouvent pas le chemin de la hausse.
▶ La politique… en échec aussi
Mais ne blâmons pas trop les banquiers centraux. Si la situation menace de se dégrader massivement, c’est surtout parce que les gouvernements n’ont pas pris le relais ces dernières années.
Et qui mieux que Trump incarne l’impasse dans laquelle nous sommes ? Elu sur des promesses intenables et fond de populisme, le président américain ne parvient pas à garder le cap. Ses équipes sont dissoutes, les scandales foisonnent et surtout le fameux « Trump Trade » n’est plus là pour donner un prétexte aux actions américaines de dépasser leur sommet.
▶ Et l’aversion au risque revient !
Du coup, les indices mondiaux plafonnent. Ils ne corrigent pas (pas encore) mais ne trouvent plus de facteurs euphorisants.
Les doses de liquidités des banques centrales se raréfient et la croissance ne prendra pas le relais.
Autre indice inquiétant que nous donnait le Financial Times la semaine dernière : les banquiers américains vendent leurs propres actions ! Les insiders ont ainsi mis sur le marché 9 millions de titres. Un signe supplémentaire que beaucoup ne croient plus à l’effet Trump.
(Et, j’y reviendrai bientôt, … un signe aussi que le secteur bancaire est en surchauffe. Débancarisez-vous !)
▶ L’or en profite
Et comme d’habitude, quand les tensions surviennent, c’est bel et bien l’or qui en profite immédiatement.
L’once d’or en dollar a ainsi profité d’un double effet : l’effet de change avec la baisse du billet vert et la remontée des inquiétudes.
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Sur ce premier graphique nous voyons clairement le breakout qui confirme la dynamique du métal jaune.
De plus, l’ADX-R (en bas) garde un fort potentiel de progression ouvrant dont une belle opportunité d’achat. L’erreur souvent commise dans ce genre de configuration est de se dire que le potentiel est limité et le repli est probable. Certes mais… appréciez le graphique élargi et vous verrez que le potentiel de gain est conséquent !
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Tout repli aux alentours des 1 305 et 1 295 $ sera une opportunité pour acheter de l’or et viser 1 365/1 375 puis un retour progressif à 1 500 $. Seul un passage sous 1 206 $ invaliderait cette hausse ; vous avez donc de la marge !
Bonne rentrée à tous !
Tout a commencé par un coup de téléphone de notre informateur, ancien consultant à la CIA.
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[…] Article publié pour la Bourse au Quotidien. […]