Les commandes à l’industrie allemande qui ont chuté de -2% en avril par rapport à mars (de 112,6 vers 110,4), contre -1% anticipé : le 1er client de l’Allemagne, c’est l’Europe, le plus gros individuellement, c’est la Chine.
La croissance mondiale semble donc s’essouffler comme l’anticipait l’OCDE dans sa dernière publication.
L’autre handicap, c’est la Chine qui continue d’exporter des pressions déflationnistes avec l’érosion du yuan (moins rapide, soulignons-le, que la vitesse de création monétaire orchestrée par la PBCO) et de la surproduction dans tous les domaines, notamment l’acier.
Le Secrétaire américain au Trésor (ministre des finances) Jacob Lew vient d’adresser une mise en garde à l’intention de Pékin avec ce nouvel élément de langage intéressant et que ne démentira pas l’Allemagne : « la surproduction a un « effet corrosif » sur la croissance ».
Bien trouvé, non ?