Presque -1 000 points dès l’entame des cotations à Wall Street pour le Dow Jones (-984 points pour être précis, il efface ainsi tous ses gains de 2020), des replis partout supérieurs à -3% pour les indices américains et la plupart des indices sectoriels (énergie, tourisme, semi-conducteurs, banques, consommation discrétionnaire…), rien de très surprenant, du classique même.
D’habitude, le « point bas » est inscrit d’entrée de jeu et les rachats à bon compte s’enclenchent… et la tendance haussière est préservée.
Un rebond de +1,5% des indices américains sur les plus bas du jour permettrait au CAC40 ou à l’Euro-Stoxx50 de se tirer d’un très mauvais pas.
L’inversion de la courbe des taux se radicalise
Mais même si un tel sursaut se produisait, cette fois, les conditions sont différentes : les taux longs américains pulvérisent en effet leur plancher historique, à 1,36% contre 1,47% vendredi (précédent plancher très long terme) et le « 30 ans » chute vers 1,817% (-10 points, du jamais vu).
L’inversion de la courbe des taux se radicalise soudainement avec du « 3 mois » à 1,54%, du « 6 mois » à 1,475%… du « 1 an » à parité avec le « 10 ans »: les marchés parient massivement sur une baisse de taux dès la prochaine réunion de la FED début avril !
Les marchés de taux hissent le drapeau rouge et appellent déjà la FED au secours !
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