Les marchés ne sont plus « au bord de la crise de nerf », ils sont en « mode panique »: la conférence de presse de Donald Trump mercredi soir a été jugée désastreuse. En marge de la mise en quarantaine de l’espace Schengen (sauf le Royaume-Uni), il a multiplié les bourdes et les annonces de mesures incohérentes pour contrer la pandémie de coronavirus.
La petite phrase que tout le monde va retenir parmi toutes les déclarations de Christine Lagarde en conférence de presse aujourd’hui, c’est que « personne ne doit s’attendre à ce que la banque centrale soit la 1ère ligne défense en cas de crise ».
Et, pour ne rien arranger, la BCE « voit une dégradation considérable des conditions de croissance » en zone euro. Selon ses prévisions, une croissance nulle est possible, sinon probable au premier semestre 2020, elle devrait atteindre +0,8% sur l’ensemble de l’année… mais il ne s’agit que d’une projection, peut-être antérieure aux mesures italiennes et US.
La bonne nouvelle, c’est que toutes les règles relatives aux réserves de solvabilité des banques et en matière de déficits budgétaires vont voler en éclats et vont dériver dans des proportions peut-être jamais observées.
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