Ah, ah, ha… quel bluffeur ce Donald Trump !
Le « mega deal » dont l’annonce a fait flamber les marchés n’est pas encore formalisé… côté Chine.
Et là, Trump s’est lui-même cornerisé : il va devoir en conclure un coûte que coûte avant 48 heures et c’est donc Pékin qui devient le « maître de l’horloge ».
Un accord sur un montant de 50 Mds$ d’importations de produits agricole semble acquis.
Mais il n’y a en fait besoin d’aucun accord pour atteindre un tel montant, lequel correspond à la moyenne haute des transactions habituelles entre les 2 géants : il suffisait cette année de laisser la Chine passer commande de soja et de travers de porc à hauteur de ses besoins.
Comme il y a pénurie là-bas et Pékin n’a donc pas le choix !
Pour le reste, les négociateurs chinois restent très évasif sur d’éventuelles avancées dans d’autres domaines plus complexes.
Une porte-parole de la diplomatie chinoise, Hua Chunying, souligne « qu’un accord doit être mutuellement bénéfique »… alors que Trump ne cesse de clamer qu’il veut un accord qui avantage d’abord les Etats-Unis.
Alors oui, il y aura bien un accord, une levée/réduction de certaines sanctions douanières… mais il ne s’agira en aucun cas d’un « grand accord ».
En revanche, Trump aura de nouveau opéré un grand brassage d’air… mais cela suffit pour propulser Wall Street vers de nouveaux sommets et permettre aux indices US d’aligner une 10 semaine de hausse, avec un joli bonus de Noël (pluie de records absolus sur le CAC et les indices US) ce jeudi et vendredi.
Donald Trump s’est empressé de nier ces informations sur Twitter, accusant le Wall Street Journal qui a révélé l’information d’avoir tout faux.
https://agorapub-labourseauquotidien.pf6001.wpserveur.net/deja-noel-wall-street-homme-en-rouge-barbe-blanche-appelle-trump/