Les plus grand scandale industriel de la décennie, et jusqu’à présent le plus coûteux pour les actionnaires, fut celui des profit warnings liés aux retards de livraisons de l’Airbus A-380, associé à des ventes de titres de la part d’initiés (jamais condamnés).
Avec Volkswagen (DE0007664005) et sa galaxie de marques proposant des motorisations diesel « truquées » dans le monde entier, le scandale prend une autre dimension : c’est déjà un montant de 170 Mds€ évaporée en 24 H, en équivalent de capitalisation boursière, qui ont déjà été abandonnée par les fonds allemands et autres créanciers de la Grèce.
Pour les gérants de fonds allemands, la fraude de Volkswagen est bien partie pour leur coûter plus cher que la falsification des comptes de la Grèce en 2002.
Car pour Volkswagen, 11 millions de véhicules (et pourquoi pas davantage ?) vont devoir être rappelés pour inactiver le logiciel fautif et comme le niveau de pollution affiché est faux, le constructeur automobile devra installer – et donc financer – de nouveaux dispositifs anti-pollution sur tous les véhicules diesel qui ne respectent pas les normes d’émissions de taux de Co2 ou de DOT annoncés par le constructeur.
Au final, c’est la nocivité du diesel qui pourrait faire débat… et question respect de nouvelles normes anti-pollution, ce sont les constructeurs tricolores qui seraient alors les plus pénalisés puisque la majorité du parc automobile français roule au diesel.
Restez à l’écart des constructeurs automobiles, intéressez-vous en revanche au équipementiers qui fabriquent des filtres antiparticules et des pots catalytiques !