Cette fois, c’est tout simplement affolant ! Le rally haussier de Wall Street n’a échappé à personne… et surtout pas à Donald Trump, qui s’en attribue la paternité exclusive. Très favorable aux entreprises (les Whirlpool, General Motors et autres Harley Davidson n’en conviendront cependant pas), choyées par des réductions d’impôts, la politique présidentielle n’y est il est vrai pas pour rien dans la qualité des derniers résultats trimestriels (+27% pour les bénéfices par action, +7% pour le chiffre d’affaires en moyenne).
L’attention des investisseurs semble entièrement focalisée sur la microéconomie. Les derniers développements de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, qui est bien réelle, ne les affole pas outre mesure, même si le locataire de la Maison-Blanche donne parfois l’impression qu’il se croit au théâtre ou sur un ring de catch.
En témoignent les scores vertigineux du Nasdaq, qui a franchi le seuil symbolique des 8 000 points lundi et a encore pris 1% hier pour clôturer à 8 109 points. Comme Philippe Béchade le souligne dans son article du jour (et le développe dans ses analyses géopolitiques et financières publiées dans Béchade confidentiel), l’indice américain affiche désormais une hausse insolente de… 17,5% depuis le début de l’année.
Il avait en quelque sorte annoncé la couleur en janvier, lorsqu’il avait franchi le cap des 7 500 points après une invraisemblable série de quinze records absolus – sans aucune correction intermédiaire – en l’espace d’une vingtaine de séances.
▶ Alphabet, Amazon, Apple : l’autre triple A
Les chantres de la nécessaire correction boursière ont de quoi l’avoir saumâtre. Quant au fameux adage selon lequel les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, il semble maintenant ne plus se vérifier.
Absolument dantesque, cette ascension est largement le fait d’Alphabet (US02079K1079-GOOG), d’Amazon (US0231351067-AMZN) et d’Apple (US0378331005-AAPL), ce « triple A » microéconomique qui, à la différence de Facebook (US30303M1027-FB), qui peine à remonter la pente depuis son « krach » de fin juillet, continue de résister à tout.
Prophètes en leur pays, intouchables, nos trois colosses continuent d’écrire l’histoire et leur capitalisation cumulée est désormais supérieure au PIB de la France.
L’année 2018, qui n’a pourtant pas manqué de piquant, avec des tensions géopolitiques souvent très fortes (guerre commerciale, Corée du Nord, Iran…), devrait rester dans les annales tant pour Google, Amazon et Apple que pour le Nasdaq.
A moins d’un retour à la raison auquel je crois toutefois peu. En tout cas d’ici décembre…
1 commentaire
Ainsi les particuliers ont bien besoin d’Agora pour profiter de la situaion… or depuis 2015 Agora et S.Wappler nous ont empeche de prendre ces trains de hausses tant aParis qu’ à NY….alors toujours de l’Or? Encore du BX4????
Merci