Wall Street en panne depuis le 3 janvier ? Les banques peinent à convaincre… notamment Goldman Sachs. Wall Street ne parvient pas à redresser la tête. Le Dow Jones aligne un sixième repli sur une série de sept séances et repasse en territoire négatif depuis le 31 décembre 2016.
Rassurez-vous : le Nasdaq évolue encore largement dans le vert.
Le Dow Jones et le S&P ont été portés durant les six dernières semaines de l’année 2016 par le compartiment des valeurs bancaires.
Le secteur est monté comme une fusée, et les fusées ont souvent plusieurs étages, ce qui alimente des scénarios archi-bulls, avec deux phases de hausse au cours des douze prochains mois, une fois passé le petit épisode correctif qui semble se dessiner depuis le 3 janvier (à confirmer).
Oui, les lanceurs modernes fonctionnent majoritairement avec trois étages… mais avec le Trump rallye, il pourrait ne s’agir que d’une fusée de feu d’artifices qui jaillit de son mortier grâce à une explosion initiale et qui brûle son résidu de poudre de propulsion en 3 secondes.
La publication des trimestriels de Wells Fargo, Bank of America, Morgan Stanley et JPMorgan n’ont pas déchaîne l’enthousiasme depuis jeudi dernier, malgré des bénéfices qui « explosent » (attention aux « effets de base » pour JPMorgan et Moergn Stanley) par rapport au quatrième trimestre 2015.
Le bouquet final, c’était ce midi avec Citigroup ( -1,2%) qui annonce une hausse de 7% de ses profits (à 3,57 Mds$), mais les résultats les plus attendus, c’étaient ceux Goldman Sachs.
La firme publie une forte hausse de ses profits à 2,15 Mds$, soit 5,08$ par titre contre 4,82$ attendu : on serait tenté d’applaudir mais 93% de cette hausse découle des revenus de trading sur les instruments à taux fixes (l’obligataire) et des arbitrages sur devise (spéculation sur le FOREX).
Les gains de « trading » s’envole de +78%, à 2 Mds$… à comparer aux 2,15 Mds$ de résultat.
Goldman Sachs (-1,5%) renoue avec sa vraie nature: c’est fondamentalement un gigantesque hedge fund.