Wall Street affiche 1,4% de gain dès les premiers échanges, Apple (+1,5%) pulvérise un nouveau record absolu vers 233$ (et sa capitalisation s’accroît de 25 milliards de $ en quelques minutes, à 1053 Mds$).
Mais cela n’a aucun rapport avec la publication des prix à l’importation aux États-Unis par le Département du Travail : ils ont augmenté de 0,2% en septembre au lieu de subir un repli de 0,1%.
Hors élément volatils et produits pétroliers, ils ont baissé de 0,1%.
Les prix à l’exportation se sont en revanche contractés de 0,2% le mois dernier en données brutes, alors qu’une progression de 0,1% était attendue.
L’envolée des indices US reste donc lié aux « espoirs d’accord commercial », un prétexte qui fait l’objet d’un véritable matraquage de tous les instants (et tous les gérants le reprennent en coeur) depuis jeudi après-midi : personne ne sait ce qu’il en ressortira mais est on prié de croire qu’il va en ressortir des bienfaits fantastiques.
Fin de la manipulation du Yuan, achats de produits agricoles, règlement du dossier Huawei, ouverture du capital des entreprises chinoises… autrement dit: les marchés attendent une capitulation complète de Pékin en rase campagne !
Pour l’heure, il n’y a rien de concret mais quelle euphorie, le S&P500 prend 1,5%, le Nasdaq s’envole de 1,7% vers les 8 100 points !
Et puis, à 16h, une bonne surprise, une vraie bonne surprise, avec le moral des ménages américains dont l’indice grimpe de 92 vers 96 (+4 points, c’est bien mieux que prévu).
Là, c’est du concret, il y a tout lieu de se réjouir.
Mais là, rien : absolument rien ne se passe !
Aucune réaction de Wall Street, même pas un coup de chapeau symbolique de +0,1%.
Il n’y a que nous pour trouver cela bizarre ?