Too big to be managed ?
Les opérateurs ont donc pu suivre mardi et en direct l’audition de John Stumpf, le CEO de Wells Fargo devant la commission bancaire du Congrès.
Il endosse la responsabilité des malversations commises dans le réseau, mais nie les avoir encouragées en aucune manière, réaffirmant que cela contrevenait aux bonnes pratiques de sa banque.
Bill Clinton, commentant l’audition, est d’avis que Wells Fargo (la première banque des Etats-Unis par la taille de son bilan) doit restaurer la confiance et faire le ménage (5300 employés ayant été licenciés, à qui pense-t-il désormais ?).
Il n’est pas question pour l’instant que les dirigeants incriminés renoncent à leur rémunérations et bonus, mais le Président de la commission du Congrès (Elisabeth Warren) a lancé à John Stumpf « vous devriez démissionner et être traduit en justice pour malversations ».
Mais au-delà de l’invective (aucun banquier n’est jamais traîné devant les tribunaux), cette affaire soulève cette question cruciale : Cette banque est-elle trop grosse pour être dirigée et trop grosse pour être efficacement contrôlée ?
Et notons au passage le silence du principal et plus puissant actionnaire du groupe : Warren Buffet.