Hier, le CAC a signé sa troisièmeplus forte hausse de l’année. Je ne vais pas m’en plaindre puisque cela nous a permis de revendre nos calls pris mardi matin près de 30% plus haut hier soir.
Dans ces marchés agités, vous avez deux options. Soit constater les accélérations. Soit les anticiper. Dans un sens comme dans l’autre. Nous sommes dans des marchés qui ne savent pas vraiment sur quel pied danser. Et qui, d’un jour à l’autre, changent d’humeur comme de chemise. Mon collègue Philippe résumait d’ailleurs assez bien la chose hier. En début de mois, ils s’euphorisaient après le diner sino-américain. Avant de clôturer la semaine (passée donc) dans le rouge vif. En début de semaine, les risques autour du Brexit faisaient plonger le CAC sous les 4800 points.
Graphiquement, regardez ce que cela donne sur notre indice. Avec deux zones à « effet de boule de neige » qui ont parfaitement fonctionné. A la fois dans la baisse jeudi dernier ; et donc dans la hausse depuis avant-hier (cf cercles noirs sur mon graphique journalier ci-dessous).
Premièrement, jeudi dernier, la cassure des anciens points bas (zone horizontale des 4900 points visible en rectangle bleu clair) conduit à un déclenchement en simultané de tous les ordres de vente stops en attente des acheteurs présents au-dessus depuis la fin octobre.
Par voie de conséquence, le même type d’accélération nous permettait d’ailleurs d’engranger près de 20% de gains en 24h sur des Puts Accor il y a une semaine jour pour jour. Avec, en l’occurrence sur le titre du géant hôtelier, la rupture des 38,30/38,50€ (en équivalent des 4900 points sur le CAC) qui conduisait à une accélération linéaire des dégagements.
A l’inverse, depuis mardi, le risque de contestation haussière dominait en franchissement de la résistance descendant oblique de court terme (visible en pointillés noirs sur mon premier graphique ci-dessus). Accélération, haussière cette fois, alimentée par les rachats stops au-delà de cet obstacle.
Je ne sais pas ce que nous réserve cette fin de semaine (BCE au programme tout à l’heure). Mais malgré le vote de confiance sorti hier soir vis-à-vis de Theresa May, je continue de penser que le même type de risque d’accélération que celui vu avant sur le CAC ou Accor guette de l’autre côté de l’Atlantique…