Le CAC40 (-3,7% vers 3.550) ou le Nasdaq (-2% vers 7.950) ne parviennent absolument pas à s’inspirer des (relativement bons) chiffres US du jour pour endiguer ce qui ressemble de plus en plus à un « sell-off » et qui pourrait tourner à la débâcle incontrôlée.
Le CAC – qui connaît sa pire séance depuis le 6 décembre dernier (-3,3% « seulement ») – s’enfonce rapidement sous les 5 400 et accuse une perte voisine de -4,5% sur la semaine écoulée.
Rien n’y fait, ni un « NFP » plutôt robuste (+164 000 emplois non agricoles le mois dernier, selon le Département du Travail, proche du consensus de +160 000, pour un taux de chômage resté, comme prévu, inchangé à 3,7%), ni l’embellie à la marge du côté du déficit commercial des États-Unis qui est ressorti à -55,2 milliards de dollars en juin contre -55,3 en mai, selon le département du Commerce.
Pas plus d’optimisme avec les commandes à l’industrie US, qui affichent une petite hausse de 0,6% (contre 0,8% anticipé) grâce aux commandes aéronautiques (+3,7% après -7,5% en mai).
A noter : les commandes de biens d’équipement « civils » affichent un solide +1,5% après +1,9% au mois de mai.
Preuve du stress intense qui s’empare des marchés : une fuite éperdue vers les placements « coffre fort » avec des Bunds dont la rémunération vient d’afficher -0,50% vers 16h et nos OAT affichent un plancher de -0,24%.
Le « VIX » vient de passer de 12,15 lundi à 19,6 ce vendredi après-midi, soit +62%, ce qui va s’avérer dévastateur pour ceux qui pariaient sur une poursuite de la stagnation du 1er juillet au 1er août.
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