Wall Street était anticipé stable à légèrement baissier (-0,1% à 25 450 points durant plus de quatre heures) mais les indices américains déjouent les « futures » dès 15h31, sans que nous parvenions à identifier le catalyseur de cette embellie inattendue.
C’est une journée un peu spéciale, une séance très « politique » avec le scrutin de mi-mandat et si nous n’avons pas un tout dernier sondage d’opinion à vous révéler (et qui expliquerait un soudain regain d’optimisme cet après-midi), nous avons en revanche déniché une enquête (réalisée par Bankrate.com) qui pourrait vous aider à mieux comprendre les résultats de ces législatives qui se déroulent ce mardi.
Un effet richesse… bien précaire
En effet, Donald Trump a beau se targuer d’avoir orchestré une formidable hausse générale du pouvoir d’achat des classes moyennes depuis son élection, les Américains se montrent bien sceptiques ou bien ingrats puisqu’ils ne sont que 38% à indiquer que leur situation financière s’est améliorée depuis novembre 2016 (et ce pourcentage tombe même à 29% chez les électeurs démocrates).
Pour 17% d’entre eux, leur situation a empiré (c’est du jamais vu lors d’une phase de croissance de 3,5% à 4,2% de l’économie !).
Et pour 45% des Américains, la situation n’est ni meilleure ni pire, là encore, un ratio aberrant comparé au score tonitruant du PIB… mais heureusement, les électeurs républicains pensent à 60% que leurs finances vont mieux.
S’ils sont propriétaires d’un portefeuille boursier logement, ils n’ont certainement pas tort d’invoquer un « effet richesse »… mais gare au retournement de tendance dans l’immobilier (sur les actions, c’est déjà en cours) alors que le taux d’emprunt hypothécaire moyen a franchi la barre des 5% en début de semaine, pour la première fois depuis 2011.
Ce que le marché retient des créations d’emplois aux Etats-Unis ? L’inflation des salaires !