Après le scandale Volkswagen (DE0007664005), le secteur automobile européen (EU0009658681) est à la peine ces derniers jours. Dans un tel contexte, et un peu à l’image de ce que certains équipementiers automobiles (comme Plastic Omnium notamment) s’efforcent de faire ces dernières heures, on aurait pu s’attendre à ce que les Renault (FR0000131906 RNO) et autres Peugeot (FR0000121501) dans l’hexagone communiquent abondamment, en indiquant, par exemple, à quel point ils étaient loin de mettre en œuvre telles pratiques. Pourquoi un tel silence radio ? Vu l’ampleur de la crise et la hauteur des enjeux, pourquoi ne pas tenter de rassurer vu ? À moins que le truquage de Volkswagen ne soit effectivement pas un isolé…
Comme pour confirmer les soupçons que pouvaient avoir certains investisseurs, un article de presse évoquait ce matin certaines irrégularités du même type chez BMW (DE0005190003). Ce qui assez peu rassurant.
Afin de vous préparer au mieux à tous mouvements d’envergures sur ce secteur, on vous propose ici un point rapide sur sa situation. Jetons donc un œil sur le cours de l’indice européen du secteur automobile, le Stoxx Europe 600 :
Comme on le voit sur le graphique ci-dessus, la zone des 450 pts testée actuellement correspond à une importante région de soutien, en contact avec un support ascendant en place depuis fin 2011 (visible en noir, ses points de contacts sont indiqués par des flèches vertes).
Au contact d’un support de long-terme, la question d’une reprise contestataire à la hausse est donc posée. Cependant, pour que reprise il y ait, je pense qu’il sera nécessaire que les dirigeants des autres constructeurs automobiles montent (enfin ?) au créneau pour rassurer sur leurs pratiques internes.
S’ils le peuvent, bien évidemment …